N’ayant pas l’intention de traiter en temps réel de l’intégralité des sujets du maelstrom médiatique, mon journal se concentre principalement sur les thèmes suivants :
I – Primauté de l’inéluctabilité de la décroissance, introduction de la notion nouvelle de décroissance « réelle »
- Développer l’idée que la décroissance n’est pas une idéologie, ni une philosophie, ni, encore moins, une religion, mais que c’est une réalité prochaine, une évolution inéluctable quoi qu’on fasse liée à la simple application des lois de la physique dont la société industrielle a cru pouvoir s’affranchir, évolution dont la première phase est sans doute déjà amorcée mais qui n’est pas visible à l’oeil nu. La date de survenue de la phase visible de cette évolution inéluctable dépendant toutefois d’un certain nombre de facteurs et, de ce fait, ne pouvant pas être fixée avec précision.
- Démontrer, chiffres à l’appui, que le système de la croissance est proche d’un état de banqueroute généralisée, c’est à dire d’une rupture fatale.
- Dire et répéter que la question qui se pose à nous n’est pas tant de savoir si nous sommes pour ou contre la décroissance, mais bien plutôt de savoir comment nous allons pouvoir nous adapter au déclin inéluctable de notre système industriel, tout en évitant l’effondrement.
- Soutenir que la décroissance inéluctable, c’est à dire celle qui s’appliquera quoi qu’on fasse est la seule décroissance pouvant être qualifiée de « réelle ». Et qu’elle se distingue de ce fait notamment de la décroissance dite « volontaire individualiste», qui doit être classifiée en tant que décroissance « illusoire ».
- Développer l’idée que la survenue de la décroissance inéluctable créera une situation révolutionnaire de fait (au sens institutionnel du terme) propice à une action collective globale, au contraire du projet de décroissance volontaire qui vise à maintenir les peuples dans une stratégie réformiste en privilégiant l’action individuelle et les petits gestes alternatifs au sein d’un système croissanciste restant par ailleurs inchangé.
II – Critique radicale et globale de la croissance
- Analyser et mettre en évidence les échecs de la croissance. Expliquer que la société de la croissance conduit à l’échec dans pratiquement tous les domaines (notamment le domaine de l’application des lois de la physique, et dans les domaines comptable, financier, sanitaire, alimentaire, culturel, social, politique)
- Alerter sur l’idée que la croissance mène à l’impasse dans tous les domaines de la vie humaine, la composante démographique corrélée avec la problématique alimentaire en étant l’un des principaux éléments constitutifs.
III – Critique du capitalisme
- Traiter de la consubstantialité de la croissance et du capitalisme. Expliquer que le capitalisme est le fait générateur essentiel de la croissance et qu’il est l’activateur principal de sa durabilité. Ce qui, du même coup, identifie la critique radicale de la croissance à une critique radicale du capitalisme, dont il convient de réfléchir à une définition claire et exhaustive.
- Explorer les voies de sortie du capitalisme
IV – Critique de la démocratie représentative et promotion du “Pouvoir Citoyen”
- Traiter de la consubstantialité du capitalisme croissanciste et de la démocratie représentative. Démontrer que le capitalisme, générateur essentiel de la croissance, s’exprime politiquement à travers un système qui réserve le pouvoir de fabriquer les lois, c’est à dire plus globalement toutes les règles coercitives, à un groupe restreint, à une minorité de personnes, la plupart du temps même pas élues, dont l’appellation étymologiquement correcte est oligocratie.
- Traiter des théories de systèmes d’exercice du pouvoir
- Envisager le rôle du “Pouvoir Citoyen” dans la construction du déclin
V – Critique de la décroissance dite « volontaire individualiste »
- Démontrer que la décroissance volontaire est un comportement respectable, voire admirable, au niveau individuel, mais qu’elle constitue une chimère, depuis plus d’un demi siècle, au niveau de l’action politique collective
- Développer également l’idée que, au niveau géopolitique, la décroissance dite “volontaire individualiste” n’est pas réelle. Si elle est une chimère, c’est dans le meilleurs des cas. Dans le pire des cas, c’est une imposture renforçant de fait les institutions du capitalisme oligocratique.
- Tempérer la notion de décroissance “volontaire individualiste” prise en tant qu’imposture en distinguant les mouvances relevant d’une imposture consciente, c’est à dire d’une connivence effective avec le système oligocratique capitaliste croissanciste (de type green washing amélioré décroissant), des autres mouvances relevant d’une imposture inconsciente, c’est à dire d’une simple cécité politique bercée par l’illusion du réformisme. Les premiers visant des places nominatives dans la nomenclature institutionnelle, les seconds ignorant simplement que les maîtres du pouvoir adorent le réformisme, qui leur permet à chaque fois de se renforcer de leurs propres oppositions par la technique avancée de la récupération des idées.
- Méditer sur la formule : Est révolutionnaire celui qui n’est pas récupérable. Est réformiste celui qui est récupérable
VI – Critique des médias dits décroissants
- Contester la position de monopole du Journal La Décroissance en tant que référence unique à l’interprétation du concept de décroissance.
- Analyse critique des autres médias dits décroissants (Blog de la maison commune, Moins, Silence, etc)
VII – Analyse de la politique politicienne
- Critique des projets/programmes des partis de gouvernement
- Critique des projets/programmes des partis alternatifs lorsqu’il est démontré qu’ils sont (consciemment ou non) d’inspiration crypto capitaliste ou crypto croissanciste
- Approche d’une déontologie politique
VIII – Analyse de la crise sanitaire
- Traiter de la consubstantialité de la crise sanitaire et de la croissance
- Envisager la notion de 3ème transition épidémiologique
IX. Réactions sur l’actualité générale
- France
- International